Description du projet
LE BÉGLAIS
“Le Béglais ®” est décliné en deux versions :
– L’Original : couteau pliant tout en inox trempé avec une plaquette en Wengé stabilisé à la résine époxy.
– L’Unique : couteau pliant alliant titane et carbone pour les platines, des matériaux précieux pour la plaquette, et une lame en acier damassé.
Les pliants à système unique sont des « gentleman folder » à ouverture et fermeture d’une seule main. Ils ont été conçus et fabriqués à Bègles en souvenir du commerce prédominant de la morue au siècle dernier. En effet, le design du couteau “Le Béglais” ® a été symboliquement étudié pour représenter à la fois la forme d’un poisson et d’un bateau. L’assemblage est fait avec soin à la main dans mon atelier.
La lame en inox mi-satinée mi-glass pour l’original, ou en acier damassé pour l’unique, a une forme d’émouture profilée comme une morue, et le côté droit se termine par le « B » symbole de la ville de Bègles. Son côté gauche allie élégance et classicisme avec sa plaquette comportant trois billes en inox. Le design est plus épuré et moderne du côté droit.
Le mécanisme original des pliants, doux et précis, commande la rotation de la lame par une légère action sur la bille.
Un peu d’histoire…
Vers 1830, les premières sécheries de morues s’implantent à Bègles, ville mitoyenne de Bordeaux, et devient le deuxième centre morutier de France après Fécamp. De ce côté-ci de la Garonne, le cabillaud, devenu morue après salaison et séchage, est un élément du patrimoine. On peut visiter la dernière sécherie (Sauveroche) à Bègles près de la mairie. La fin de l’activité portuaire à Bordeaux dans les années 1950 marque le lent déclin de sa voisine. Mais Bègles n’a pas voulu faire table rase de ce passé : La Fête de la Morue en perpétue la mémoire. Lancée pour la première fois en 1996 chaque année au mois de Mai, elle donne une large place, comme il se doit en terre girondine, à la gastronomie : bars, restaurants et associations du Village de la Morue l’accommodent à toutes les sauces ! Bals, concerts, danses et colloques font de cette grande fête un événement non plus seulement culinaire mais aussi social, culturel et historique.
Jean-Louis Piérard
LE BÉGLAIS